Selon le groupe Agenda, qui réunit une cinquantaine d’associations d’entraide aux enfants et aux défavorisés, une fillette noire a deux fois plus de chance d’être exclue d’un établissement scolaire qu’une fillette blanche. Et si l’enfant est d’origine tzigane, rom ou de la communauté des gens du voyage, ses probabilités d’être exclue sont quatre fois plus grandes. Le ministère de l’Éducation, tout en reconnaissant un « problème », a apporté son soutien aux directeurs d’école, mais a promis « d’améliorer la situation ». En attendant, quelques milliers de fillettes noires et des minorités ethniques continueront à se retrouver hors du système scolaire.
Mots-clés : Royaume-Uni