Après sa réforme du bac dont personne ne voulait, sa gestion déplorable de la crise sanitaire à la rentrée scolaire, voilà que le ministère de l’Éducation nationale prévoit de supprimer d’ici deux ans la carte de l’éducation prioritaire (REP) qui accordait quelques moyens supplémentaires (déjà largement insuffisants) aux établissements scolaires des quartiers défavorisés.
Il voudrait cesser d’attribuer des moyens pour financer des effectifs un peu réduits ou un encadrement renforcé des élèves sur la base de critères sociaux et territoriaux, en instaurant des contrats à passer directement entre établissements et rectorats, à renouveler tous les trois ans, sur un projet et des objectifs précis.
Il faudrait donc désormais se battre pour quémander quelques miettes d’un gâteau qui ne grossit pas !
Mais pour une éducation de qualité, c’est partout, dans les établissements déjà classés REP, mais aussi dans les autres, qu’il faut réduire le nombre d’élèves par classe, et former et embaucher massivement (enseignants, assistants d’éducation, infirmières, assistants sociaux…). C’est urgent !
Mots-clés : Enseignement