Après les accords passés entre la majorité macroniste, les Républicains et le Rassemblement national, qui se sont attribués quatre des six vice-présidents de l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon s’est indigné de ces « magouilles » en évoquant la possibilité d’un « quatrième tour » électoral qui prendrait la suite du premier tour de la présidentielle et des deux autres lors des législatives. Ce quatrième tour, qui pourrait se produire après une crise parlementaire et une dissolution, verrait, cette fois c’est quasiment sûr selon lui, la victoire de la gauche. Et si cela ne se produit finalement pas, le leader de la France insoumise réclamera sans doute à cor et à cri un cinquième tour. Et ainsi de suite, car les illusions parlementaires sont sans limite.
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