Pas de pénurie pour l’indignité patronale

Dans un récent article sur la RATP, le quotidien patronal Les Échos y est allé de son mépris anti-ouvrier. Le manque de conducteurs et l’état catastrophique de l’offre de bus et de métros en cette rentrée auraient pour cause… un trafic d’arrêts maladie parmi les salariés ! Ainsi les travailleurs seraient trop fainéants, trop enclins à poser des arrêts pour le moindre bobo, etc. Le gouvernement en rajoute, promettant de dérembourser les arrêts délivrés en téléconsultation. Les difficultés à recruter de la RATP, comme de bien d’autres entreprises, passent sous le tapis et pour cause : cela supposerait de pointer du doigt les bas salaires et les conditions de travail fortement dégradées.

Pour résoudre le problème du sous-effectif, tenons-nous-en à nos solutions de travailleurs : augmentation des salaires, réduction du temps de travail. Et pour les imposer, il ne faudra pas quitter le travail sur la pointe des pieds, en démissionnant chacun de son côté, mais en marchant tous ensemble, le poing levé.