Début février, le prix des péages autoroutiers va augmenter de 1 à 2% sur les axes principaux, et de 3 à 4% pour les réseaux secondaires. Toutes les explications sont bonnes pour justifier la voracité des grands groupes du BTP, qui ont obtenu la privatisation des autoroutes voilà une dizaine d’année : une indexation sur l’inflation, des chantiers prévus, le prétendu gel de 2015 (vite rattrapé), tandis que le réseau autoroutier était déjà largement amorti au moment de la privatisation ! Faire supporter à la collectivité des investissements lourds et utiles pour les remettre ensuite aux mains des capitalistes, voilà un des rôles de cet État au service des patrons.
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