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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 81, mai-juin 2012 > DOSSIER : SNCF, la privatisation sur les rails

DOSSIER : SNCF, la privatisation sur les rails

Paris-Venise, Milan-Naples… Des profits sans frontière

Mis en ligne le 19 mai 2012 Convergences Entreprises

Les activités ferroviaires qui génèrent des profits sont aujourd’hui partagées entre les différentes grandes entreprises de transport européennes et leurs filiales publiques (peut-être pour pas longtemps) ou privées : SNCF et Veolia Transport pour la France, Trenitalia pour l’Italie, Deutsche Bahn pour l’Allemagne, etc.

Ainsi, l’an dernier, cheminots et usagers ont manifesté à la gare de Lyon, le jour du départ d’un train pour Venise, exploité par Thello. Cette structure qui ne compte que 30 salariés est un genre d’usine à gaz. Elle est détenue par Trenitalia (filiale de l’entreprise publique des chemins de fer italiens) et Veolia Transport (SNCF) ; les locomotives sont louées à une filiale de la SNCF ; la restauration et le contrôle sont sous-traités à une entreprise du transport aérien, LSG.

Dans ce redécoupage du gâteau du marché ferroviaire européen, la direction de la SNCF entend bien ne pas rester en marge : le 20 avril dernier, la compagnie NTV Italo – dont le capital est détenu à hauteur de 20 % par la SNCF – lançait son premier train sur la ligne à grande vitesse Milan-Naples, première LGV privée en Europe. Depuis des années, la SNCF agit comme un grand groupe capitaliste : elle rachète des entreprises privées dans le secteur du transport, en crée d’autres et filialise certaines de ses activités aux dépens de ceux qui y travaillent.

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