La France n’est pas le seul pays d’Europe où la politique anti-ouvrière des gouvernements européens est mise en cause dans la rue.
En Hongrie, fort de sa réélection triomphale en mai dernier, le Premier ministre Victor Orban a cru pouvoir faire passer sans problème une loi qualifiée d’« esclavagiste » puisqu’elle autorise les patrons à imposer jusqu’à 400 heures supplémentaires… payables jusqu’à 3 ans après ! Les Hongrois manifestent aussi contre la mise en place d’une justice spéciale, à la botte du gouvernement, pour traiter les affaires de corruption, de droit d’asile et de marchés publics.
En Serbie, c’est l’autoritarisme du gouvernement d’Aleksandar Vucic qui est la cible de milliers de personnes. À coups de sifflets et de klaxons, la mobilisation dénonce une agression contre un opposant dont se serait rendu coupable le parti du président, mais aussi le musellement des médias via leur rachat par des proches du pouvoir. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers dans les grandes villes du pays samedi dernier, pour la sixième fois consécutive.
Comme quoi, une Europe des travailleurs est possible et se construira dans les rues !
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