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Migrants : une véritable chasse à l’homme

8 janvier 2018 Brève Politique

L’Union Européenne est passée maîtresse dans l’art de faire du parcours des migrants un véritable enfer. Après le récent reportage de CNN sur les ventes aux esclaves, une vidéo publiée par Amnesty International sur le « sauvetage » d’une embarcation est tout aussi accablante : un bateau italien transformé en prison dans laquelle les migrants sont roués de coups voire mis à mort par les garde-côtes libyens. Voilà de quoi donner un aperçu de l’usage des 46 millions d’euros alloués à la Libye par l’UE pour jouer les garde-frontières.

Pour ceux qui parviendraient tout de même à atteindre les côtes françaises, le gouvernement mène une véritable chasse à l’homme. Que ce soit à Paris, avec les évacuations musclées, ou à Calais, où l’on empêche les riverains de donner de l’eau aux migrants, ou encore dans les Alpes-Maritimes, où ils sont reconduits à la frontière en pleine montagne et dans le froid, pour qu’ils aient le plus de mal à retrouver leur chemin... Le nouveau projet de loi « Asile & Immigration » de Macron renforce cette politique de harcèlement : il prévoit notamment la création d’équipes mobiles chargées de traquer les migrants dans les centres d’hébergements d’urgence. Mais déjà, après les associations sollicitées en décembre, c’est aux hôpitaux psychiatriques de la région PACA qu’il est intimé par circulaire de dénoncer les sans-papiers internés.

Et gare à celles et ceux qui s’opposeraient à cette politique : Martine Landry, 73 ans, responsable d’Amnesty International risque jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour avoir pris en charge des mineurs étrangers.

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