Après l’attaque, en Mer d’Oman, par un drone d’un pétrolier géré par un milliardaire israélien, qui avait fait deux morts, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, et le Premier ministre britannique, Boris Johnson, sont montés au créneau pour promettre « une réponse collective » à l’Iran, malgré les protestations de Téhéran qui nie toute responsabilité dans l’affaire. Il faut dire que l’indignation de Washington et de Londres est très sélective. Au cours des derniers mois sept incidents navals ont eut lieu dans cette zone : cinq concernaient des navires israéliens et deux des iraniens, dont le Saviz, en avril en Mer rouge. Dans ces derniers cas l’Iran avait accusé Israël de les avoir provoqués, ce que l’État hébreu avait nié. Mais on n’a pas vu alors les impérialistes américain et britannique monter au créneau et promettre des représailles contre l’État sioniste.
Bref pour eux « la liberté de navigation » est à géométrie variable.