Dans la nuit du 22 au 23 février, dans l’Essonne, le jeune Adnane Nassih, 19 ans, a été éborgné par un tir de LBD à moins de sept mètres.
Ayant placé sur écoute le tireur, ses collègues et leurs supérieurs, les magistrats sont « malencontreusement » remontés jusqu’au directeur général de la police nationale et au directeur départemental de la Sécurité publique : tout ce beau monde expliquant comment bricoler les faits à leur avantage et contrecarrer l’enquête. Sachant que les images de vidéosurveillance contredisent totalement la version policière. Face à des violences qui sont tout, sauf des bavures, c’est tout une chaîne de commandement qui assure l’impunité aux responsables policiers.