Prélude à une offensive sociale généralisée, Emmanuel Macron a proposé, s’il était réélu, de porter de 62 à 65 ans l’âge légal de départ à la retraite pour les salariés du privé. Et ceux du public ne devraient pas tarder à suivre. Officiellement, il s’agit de résorber le régime des retraites qui, selon le Conseil d’orientation, serait déficitaire de dix milliards d’euros par an. Mais, en réalité, c’est un moyen de nous faire travailler toujours plus, la prochaine étape étant probablement l’allongement de la semaine de travail. Et si déficit il y a, il suffirait, pour le combler, de piocher dans les bénéfices faramineux que le patronat a accumulés pendant la pandémie. Mais, avec Macron, le progrès social ne connait qu’une seule direction : la marche arrière.
Mots-clés : Retraites