Sept mois après son élection, Macron jette aux orties le masque humanitaire et déclare la guerre aux migrants. Fini les beaux discours où il vantait l’accueil des réfugiés. Place à une politique anti-migrants brutale et impitoyable.
À Calais, en plein hiver, ses sbires arrachent les couvertures de malheureux mourant de froid et détruisent leurs abris. A Paris, les flics lacèrent méthodiquement les toiles de tente où ils se réfugient la nuit. Dans la vallée de la Roya, les migrants sont systématiquement refoulés à la frontière. Et les centres de rétention administrative se remplissent toujours plus au gré des rafles que le ministre de l’intérieur exige des préfets. Traque des migrants sur tout le territoire, contrôles policiers jusque dans les centres d’hébergement, expulsions. Cette politique, le Front national en a rêvé. Macron l’a fait.
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