Depuis une semaine, on découvre le harcèlement pratiqué par une trentaine de journalistes sur leurs collègues qui ne correspondent pas aux normes du secteur : être un homme, blanc, hétérosexuel. Les rédactions des grands journaux font mine de s’émouvoir, mais elles étaient au courant dès le début. L’ancien patron de Vincent Glad chez Slate l’avoue : « comme tout patron de rédaction, j’ai décidé de soutenir le journaliste attaqué ».
Protégé par les directions, le harcèlement servait à faire comprendre aux nouvelles arrivées qu’elles ne sont pas les bienvenues dans les postes à responsabilité, alors même qu’il n’y a que 26 % de femmes dans les directions des rédactions.