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Accueil > Éditos de bulletins > 2022 > janvier > 24

Les prix flambent, les salaires doivent suivre !

Tout augmente. Le gaz, l’électricité, l’essence… Pour certains, impossible de chauffer tout son logement, il faut choisir les pièces. Pour d’autres, c’est se soigner qui devient difficile. Et ce n’est pas fini. Depuis le 1er janvier de nouvelles mesures s’appliquent : augmentation du prix du timbre, hausse des prix des produits frais ou encore instauration d’un forfait de 19 euros pour les entrées aux urgences. Les 2,8 % d’inflation annoncée sont bien en dessous de ce qu’elle pèse sur nos budgets. Les salaires ne suivent pas !

Partout, des salaires trop faibles

Toutes les professions, tous les statuts, CDI, CDD, intérimaires du secteur privé comme les statuts publics sont concernés. Que l’on soit à l’hôpital ou à PSA, personne ne s’imagine travailler toute sa vie, en horaires décalés, se lever à quatre heures du matin, se bousiller la santé sur les chaînes de production automobile ou dans des services hospitaliers démantelés et partir en retraite avec 1 000 euros ou moins ! Les salaires des travailleurs sont trop faibles. Les Gilets jaunes le dénonçaient déjà sur les ronds-points il y a trois ans. Maintenant, c’est encore pire.

Partout, des magots patronaux indécents

Pendant que les uns comptent leurs sous, les autres nagent dans les profits. L’indice boursier des 40 plus grandes entreprises en France a gagné 28,5 % en 2021. Le montant de la fortune des 500 plus riches du pays atteint les 1 000 milliards d’euros. C’est indécent. Tous les travailleurs savent qu’il est impossible d’accumuler une telle somme simplement en travaillant. Philippe Poutou a eu bien raison de dire que si les riches sont aussi riches « c’est parce qu’ils volent ». Ils prennent sur nos salaires, ils prennent sur l’argent public, ils prennent sur cette richesse sociale que nous fabriquons par notre travail.

Augmenter les salaires, une nécessité vitale

Avec Philippe Poutou, nous défendons une augmentation d’au moins 400 euros par mois pour tous et un revenu d’au moins 1 800 euros. C’est ce dont nous avons besoin pour vivre. Les grandes entreprises ont réalisé 140 milliards d’euros de profits en 2020, ce qui représenterait une augmentation de 460 euros par mois pour les 25,2 millions de salariés. Un peu moins si l’on veut embaucher tous les chômeurs. Voilà où trouver l’argent. Pourtant, aucun candidat de droite ou de gauche ne propose de s’attaquer aux profits des capitalistes. Leurs « solutions » : toujours aller chercher dans nos poches pour remplir celles du grand patronat.

La colère éclate en grèves dispersées

À Arkema, alors que le PDG applaudissait les bénéfices records de l’entreprise, les salariés des treize sites français ont fait douze jours de grève. Ils ont obtenu une augmentation de 70 euros minimum pour les salaires les plus bas, et 2,3 % pour les autres. À Leroy-Merlin, les salariés ont obtenu une augmentation de salaire d’au minimum 65 euros par mois. Les propositions ridicules d’augmentation de la direction n’ont pas calmé le mouvement, et la détermination des salariés a eu raison du mépris de la hiérarchie. Les confédérations appellent à une journée de mobilisation le jeudi 27 janvier. La colère est grande, il faudrait qu’elle s’exprime collectivement.

Philippe Poutou, un candidat qui est des nôtres

À l’image de ces grèves récentes, il faudra un mouvement de luttes généralisées du monde du travail pour imposer un changement. Notre programme n’est donc pas seulement électoral. C’est aussi et surtout un programme de lutte ! Soutenir Philippe Poutou, c’est affirmer que les travailleurs ne pourront changer leur sort qu’en combattant eux-mêmes le grand patronat, qu’en s’organisant ensemble pour changer toute la société.

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