Alors même que la tempête Ida frappait le nord-est des États-Unis – faisant au moins 44 morts et inondant les rues et le métro de New York – était publié l’Atlas de l’Organisation météorologique mondiales qui répertorie le nombre de morts et les pertes économiques dues aux catastrophes d’origine météorologique, climatique ou hydrologique. Leur nombre a été multiplié par cinq durant les 50 dernières années. Au total, plus de 11 000 catastrophes attribuées à ces phénomènes ont été signalées au cours de ce demi-siècle, faisant un peu plus de deux millions de morts et des dégâts matériels s’élevant à 3 640 milliards de dollars (3 000 milliards d’euros). Conclusion de Petteri Taalas, le secrétaire général de l’agence de l’ONU qui s’occupe de ces questions : « Le nombre de phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes continue de progresser. Du fait des changements climatiques, ils deviendront plus fréquents et plus violents dans de nombreuses parties du monde. »
Ça promet.