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DOSSIER : Dix ans apès la catastrophe d’AZF, la sécurité en question dans l’industrie chimique

Le risque zéro existe-t-il ?

Mis en ligne le 24 novembre 2011 Convergences Société

Ainsi posée, la question ressemble à un sujet de philo au bac. Pourtant, c’est en ces termes que le problème est posé – et tranché – par les patrons. Les patrons disent que le risque zéro n’existe pas, et ils se servent de cette lapalissade à outrance. En général, il s’agit pour eux de rejeter la faute d’un accident sur la malchance, les fois où ils n’ont pas été pris en faute sur les consignes de sécurité.

À l’usine Rhodia Saint-Fons Chimie, un ouvrier a eu un accident en faisant de la soudure sur une cuve qui, bien que vidangée, était imprégnée de produits inflammables. L’entreprise n’a pas nécessairement quelque chose à se reprocher du point de vue des consignes de sécurité. Est-ce pour autant la faute à « pas de chance » ? Aujourd’hui, on sait que, pour ce genre d’opérations, il faut préalablement remplir la cuve d’eau. Les accidents de ce type sont alors évités. Pas besoin d’être prix Nobel de chimie pour trouver cette solution simple !

Pour améliorer la sécurité, soit on spécialise des travailleurs pour y réfléchir et intervenir en amont, soit on attend que les accidents, qui peuvent être très graves, nous montrent où se situent les dangers. Au final, c’est uniquement une question de moyens. Que le risque zéro existe ou non, on peut s’en approcher de plus en plus en y mettant les moyens.

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Numéro 78, novembre-décembre 2011

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