Depuis le Brexit, l’île d’Irlande est de nouveau coupée en deux. La république d’Irlande fait partie de l’Union européenne tandis que l’Irlande du Nord appartient au Royaume-Uni. En toute logique, une frontière devrait séparer l’île. Sauf que ce serait prendre le risque de retourner aux affrontements communautaires et à la guerre civile en Irlande.
Les marchands de tapis européens et britanniques ont donc trouvé une « solution » : les contrôles douaniers et l’imposition des taxes auront lieu en Grande-Bretagne, ce qui dispenserait d’établir une frontière entre les deux Irlandes. Mais Boris Johnson refuse d’appliquer l’accord, arguant que ce serait comme si « une saucisse produite à Toulouse ne pouvait plus être vendue à Paris » !
Pour le moment ces gesticulations tiennent plus du théâtre de Guignol qu’autre chose. Mais à force de faire monter les enchères, les politiciens nationalistes des deux camps peuvent entraîner l’Irlande dans la catastrophe.