Selon l’Institut de l’économie pour le climat, les dépenses publiques en faveur de la qualité de l’air ont plus que doublé entre 2012 et 2021, passant de 15 à 31 milliards d’euros par an. Ces dépenses concernent le trafic ferroviaire, la production des énergies éolienne et solaire et la rénovation énergétique des bâtiments. Dans le même temps 16 milliards sont dépensées chaque année en faveur des énergies polluantes sous forme d’exonérations fiscales pour l’aviation, de taxation réduite pour le diesel utilisé dans l’agriculture et l’industrie, etc. Mais, fait remarquer Greenpeace, ce chiffre n’inclut pas les dizaines de milliards d’euros de soutien à l’aéronautique et à l’automobile lâchés sans condition pendant la crise sanitaire.
Le climat est mal barré.
Mots-clés : Réchauffement climatique