La semaine dernière était présenté en conseil des ministres un projet de loi instituant un « droit à l’erreur ». Pas pour le chômeur qui oublie de faire sa réactualisation en ligne. Plutôt pour le patron qui ne respecte pas les règles d’hygiène, les salaires minima ou le décompte du temps de travail. Les amendes sont remplacées par des « avertissements ». Quant aux riches, s’ils se gourent dans leur déclaration d’impôt, ils n’auront plus de majoration de 10 % pour « infraction déclarative », ni d’intérêts de retard à payer.
La confiance des patrons a un prix. Et Macron est prêt à le payer, enfin à nous le faire payer.