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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 59, septembre-octobre 2008 > DOSSIER : Le droit à l’avortement de plus en plus menacé

DOSSIER : Le droit à l’avortement de plus en plus menacé

L’interruption volontaire de grossesse en Europe

Mis en ligne le 2 octobre 2008 Convergences Société

L’Europe a toujours refusé de faire du droit à l’avortement un principe commun et pour cause : si la Hollande et l’Angleterre ont les législations les plus favorables, l’avortement est complètement interdit à Malte, en Pologne sauf en cas de viol et en Irlande sauf danger pour la vie de la femme enceinte. L’Espagne a une législation apparemment restrictive mais appliquée dans un sens très souple.

Si les choses semblent bouger dans le bon sens en Irlande ou au Portugal où l’avortement a été dépénalisé par référendum en 2007, en Espagne et surtout en Italie, les anti-avortement sont mobilisés. Sous l’influence du Vatican, une campagne pour un « moratoire » sur l’avortement a été lancée. Elle a reçu le soutien de proches de Berlusconi. Plus grave, les pressions anti-avortement semblent porter leurs fruits chez les médecins puisque, d’après un rapport du ministère de la santé italien, non seulement 70 % des médecins refusent de pratiquer des avortements, mais cette proportion ne cesse d’augmenter. Entre 2003 et 2007, elle serait passée, pour les gynécologues du secteur hospitalier, de 58,7 % à 69,2 %. En Campanie, la grande région de Naples, la proportion de gynécologues refusant une IVG est passée de 44,1 % à 83 % et en Sicile de 44,1 % à 84,2 %.

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