Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement sait trouver les mots pour dénoncer sa meilleure ennemie, Marine Le Pen. Il l’accuse de tenir dans les usines « un discours quasi-trotskiste ».
Qu’Attal se rassure : il n’y a rien de « trotskiste » dans la démagogie raciste de l’extrême-droite. C’est bien pour ça que le gouvernement Macron fait tant d’effort pour ériger le RN en unique opposition, dans le rôle d’épouvantail.
Mais cette remarque montre ce que ces gens du gouvernement craignent vraiment et qu’ils appellent le « trotskisme » : que le monde du travail prenne conscience de ses intérêts et s’unisse dans la lutte contre le capitalisme.