Pour la première fois depuis le début des manifestations, les autorités islamiques ont fait exécuter un homme de 23 ans, Mohsen Shekari. Il avait été reconnu coupable et condamné à mort pour avoir bloqué une rue et blessé un paramilitaire au début des troubles. La procédure judiciaire qui s’est ensuivie a été qualifiée de « procès-spectacle » par des groupes de défense des droits humains et a suscité de nombreuses condamnations et des mises en garde sur de nouvelles pendaisons imminentes. L’inquiétude est d’autant plus forte que des exécutions de masse de prisonniers politiques ont déjà eu lieu dans le pays dans les années 1980. Mais, jusqu’à présent, la terreur que veut imposer le régime des ayatollahs n’a eu aucun effet sur la mobilisation populaire.
Mots-clés : Iran
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