Arman Abdolali, 25 ans, a été exécuté mercredi dans la prison de Rajai Shahr, près de Téhéran. Il avait été reconnu coupable du meurtre de son amie « à l’issue d’un procès basé sur des aveux obtenus sous la torture », avait dénoncé alors Amnesty International. Le site de l’autorité judiciaire, Mizan Online, a expliqué que son exécution était « conforme au qesas », c’est-à-dire à la loi du talion demandée par la famille de la victime. Rappelons qu’en 2020, il y a eu 246 exécutions en Iran. Ce pays est régulièrement condamné par le Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme et par des ONG occidentales pour des exécutions de personnes condamnées pour des crimes commis alors qu’elles étaient mineures, en violation de la Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par Téhéran. De la barbarie à l’état pur.
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