Ilya Kotcherguine
Mis en ligne le 3 juillet 2012 Convergences Culture
Un autre romancier de la nouvelle génération (né en 1970), qui s’est mis à écrire quand il était garde-forestier dans le parc montagneux de l’Altaï, au sud de la Sibérie, aux confins de la Mongolie. Issu d’une famille de la nomenklatura soviétique, lui qui avait 20 ans à la chute de l’URSS, préféra les chemins inédits. « J’ai appris le chinois, j’ai travaillé avec un Chinois, j’étais son assistant. C’est sans doute pour ça que je me suis « taillé » en Sibérie », expliquait-il dans l’émission Metropolis sur Arte, en janvier 2005.
L’Assistant du Chinois
Actes Sud. 2004, 19,80 €.
Ce court roman à l’humour subtil, retrace le parcours inspiré d’un étudiant raté devenu « l’assistant d’un Chinois » – un représentant en import-export attachant et imaginatif – avant de quitter femme et enfant pour les montagnes du sud de la Sibérie. Une lecture douce amère, sur le quotidien d’une certaine jeunesse moscovite sans emploi, attirée par l’idée de retour à la nature. Très bien écrit.
H.C.