Grand copain de Trump et de Netanyahou, Mike Evans, est un des dirigeants de l’église évangéliste américaine qui revendique 77 millions de fidèles. Il est fou furieux que l’ex-Premier ministre israélien ait été privé de son poste par une bande de politiciens rivaux. Il les a accusés de s’être livrés « à une seconde crucifixion » et les a attaqués comme « perfides », « avides de pouvoir » et « pervertis par l’argent ». Il en a fait des tonnes, à tel point qu’une partie de la presse israélienne le soupçonne d’être anti-juif.
C’est bien possible. Dans le passé Netanyahou n’a jamais hésité à faire copain-copain avec des dirigeants et des régimes racistes, que ce soient ceux de Hongrie, de Pologne ou d’Arabie saoudite. Et il ne lance l’accusation « d’antisémitisme » que contre ceux qui critiquent la politique coloniale d’Israël.
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