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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro spécial, décembre 2019 > Le soulèvement au Chili

Le soulèvement au Chili

Glossaire et carte

Mis en ligne le 10 décembre 2019 Convergences Monde

  • La Centrale unitaire des travailleurs (CUT) fut recréée en 1988. C’est la confédération syndicale la plus importante du Chili. Forte de près de 500 000 membres, elle est très implantée dans les secteurs publics, la santé, les banques.
  • La Mesa de Unidad Social : plateforme d’organisations syndicales dont la CUT, le syndicat de l’Éducation, les syndicats de la Santé, l’Union portuaire entre autres, et près de 200 organisations de lutte, associations nationales et locales réunissant les collectifs contre les retraites privées, les groupes écologistes radicaux de défense des biens communs comme l’eau, des réseaux de défense des droits des peuples originaires, des réseaux de locataires, etc.
  • Le Parti communiste : si l’organisation n’a plus l’audience de masse du temps de l’Unité populaire, elle garde un crédit politique du fait de sa résistance (y compris armée) à la dictature et de l’implication de nombre de ses militants dans des luttes, comme Camila Vallejo ex-dirigeante étudiante aujourd’hui députée. Cependant le parti a connu une institutionnalisation depuis le gouvernement de gauche de Bachelet : intégration dans les mairies (clientélisme et fonctionnaires municipaux), les syndicats de travailleurs et d’étudiants. 50 000 membres dont près d’un tiers avec des mandats.
  • Le Frente Amplio (Front large) est une coalition électorale regroupant des scissions du PC et du PS, allant de l’extrême gauche au réformisme libéral. Se pose comme une troisième force (16 % en 2017 aux élections législatives), pour casser l’alternance. Des porte-paroles connus, issus du mouvement étudiant de 2006. Avec une ligne proche de Podemos en Espagne, elle garde un certain prestige politique mais est entrée dans une crise profonde depuis l’approfondissement du mouvement.
  • L’Union portuaire (Union Portuaria de Chile - UPCH) : regroupe les syndicats de 24 ports et terminaux du Chili, organisant les dockers, les travailleurs de la logistique, les chauffeurs. Dans un pays intégré au marché mondial par les voies maritimes du Pacifique, ils ont un rôle clé dans la circulation des marchandises. Si San Antonio est le plus grand port et la plus importante section, c’est celle de Valparaíso – animée par la gauche syndicale indépendante du PC et PS – qui a la ligne la plus combative et qui refuse la sortie institutionnelle de la crise à ce jour.

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