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Fessenheim : entre santé des uns et chômage des autres, les petits jeux d’Areva et de Royal

17 avril 2017 Brève Société

Après un quinquennat à ne pas respecter sa promesse de fermeture de la plus vieille des centrales nucléaires, celle de Fessenheim, voilà que le gouvernement, par la voix de Ségolène Royal, prétend qu’il va la fermer… après 2018, quand il ne sera plus au pouvoir. Car la direction d’EDF pour sa part vient de décider qu’elle ne la fermera pas. En tout cas pas tout de suite.

Vieillissante et placée dans une zone sismique, elle est maintenue en fonction depuis des décennies malgré les risques importants qu’elle représente pour la population vivant aux alentours… Quant aux 2 200 travailleurs de la centrale, ils se disent satisfaits de la décision d’EDF, mais inquiets pour l’avenir. On les comprend, car le jour où on fermera la centrale pour de vrai, ils savent bien que ceux qui les ont fait bosser pendant des dizaines d’années se soucieront comme d’une guigne de leur garder un emploi et leur paye.

Mais, pour respecter les mesures de prudence et se préoccuper de la santé de la population tout en interdisant les licenciements, il faut s’occuper d’autre chose que du fric.

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