A la Réunion, le mouvement des gilets jaunes a pris une ampleur exceptionnelle, paralysant complètement l’île. L’État français réagit par la répression, en envoyant des escadrons de gendarmes mobiles et en imposant un couvre-feu. Mais cette mobilisation met en lumière la situation sociale dramatique vécue par la population de la Réunion, y compris les « cagoules noires », jeunes des quartiers déshérités : 40 % des réunionnais vivent sous le seuil de pauvreté, avec un fort taux de chômage, alors que le coût de la vie est très élevé. C’est pourquoi les manifestants revendiquent la baisse des prix, l’augmentation des salaires, des retraites, et des minimas sociaux. Des mots d’ordre à généraliser !
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