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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 18, novembre-décembre 2001 > Toulouse, deux mois après l’explosion d’AZF

Toulouse, deux mois après l’explosion d’AZF

Et même si l’on déménage les usines du pôle chimique ?

Mis en ligne le 1er décembre 2001 Convergences Entreprises

Il paraît évidemment hors de question d’envisager le redémarrage de ces usines contre la volonté de la population des cités environnantes.

Cela dit, la question de la sécurité ne serait en aucun cas réglée par un seul déménagement. D’autant que, dans le cas de la Chimie, les nuages toxiques n’ont pas toujours le bon goût de se dissoudre rapidement. De toute façon les risques encourus par ceux qui travaillent sur le site restent entiers quel que soit le lieu. Ensuite, si elles le sont évidemment à des degrés différents, toutes les usines sont dangereuses. A l’usine Motorola, proche d’AZF et de la SNPE, une usine « propre » qui produit des composants électroniques, il y a en permanence quatre semi-remorques d’hydrogène sous 200 bars de pression pour le cas où l’alimentation par pipe-line venant de la SNPE serait interrompue, ce qui est évidemment le cas en ce moment !

La véritable question est celle de qui contrôle les conditions dans lesquelles se fait la production. Aujourd’hui, ce sont les patrons qui ne voient la sécurité que comme une guigne dont il faut bien tenir (un peu) compte, mais qui grève les profits. On nous dit qu’ « il n’y a pas de risque zéro ». Avec les patrons aux commandes, c’est certain ! Mais qu’on nous permette de juger par nous-mêmes ! La véritable question, c’est celle du contrôle des usines par les travailleurs et la population. Ceux-ci doivent pouvoir avoir accès à tout, faire appel à tous les spécialistes de leur choix, avec la possibilité de faire interrompre la production au moindre doute. En attendant d’avoir aussi leur mot à dire sur ce qui se produit...

J.J.-F

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