Le gouvernement turc dirigé par Erdogan a passé la vitesse supérieure : dans la nuit du 7 au 8 février, l’armée turque s’est livrée à un véritable massacre à l’arme chimique sur la ville kurde de Cizré, tuant 60 civils et refusant par la suite l’accès de la ville aux ambulances. Mais pour les dirigeants de l’Union Européenne, Erdogan reste un partenaire tout à fait acceptable dans la région. Ils se livrent ainsi à un sordide marchandage avec l’État turc afin de lui sous-traiter, contre quelques milliards d’euros, leur politique migratoire, celle-ci consistant à parquer les réfugiés dans des camps aux frontières de l’Europe.
Accueil > Brèves > 2016 > février > 15