Le président du syndicat national des gynécologues et obstétriciens s’est permis de qualifier l’avortement d’« homicide » dans les médias, pour justifier son refus de le pratiquer. Et de se cacher derrière sa « clause de conscience », la même qu’exercent 80 % des médecins en Italie par exemple, rendant ainsi l’accès à l’avortement très difficile. Buzyn et Schiappa ont beau jeu de condamner ces propos, les gouvernements successifs, tout comme le leur, portent une responsabilité dans les attaques contre le droit à l’avortement : fermeture de centres IVG, baisse des subventions au Planning familial… Une lutte permanente est plus que nécessaire pour défendre les droits des femmes !
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