Didier Lallement s’en va : bon débarras !

Fin de mission pour Didier Lallement, le préfet de police de Paris. Son départ sera officialisé le 20 juillet. Arrivé à son poste en mars 2019, il n’a pas tardé à imposer une vision musclée de son sale boulot, ordonnant à ses troupes de gazer et de matraquer à tout-va personnel soignant en grève, manifestants et, plus récemment, supporters de football. Il y a longtemps qu’une partie de l’opposition, et nombre d’associations, demandaient son départ. Mais, jusqu’à présent, Macron lui avait toujours renouvelé sa confiance, lui accordant même une dérogation de deux ans en 2021 alors qu’il était atteint par la limite d’usage. Mais les incidents du Stade de France, diffusés et commentés dans le monde entier, ont sans doute été la goutte de trop. En attendant la retraite, il va retourner pantoufler paisiblement dans son administration d’origine, la Cour des comptes. À ses matraqueurs, la République reconnaissante…