De nouveaux bataillons pour les profits de la grande distribution !

Branle-bas de combat, les patrons de la grande distribution s’alarment que leurs salariés soient absents. Il faut dire que face au manque de mesures de protection dans les magasins – certains caissiers et caissières doivent bricoler un paravent en carton pour se protéger des postillons des clients ! –, des travailleurs exercent leur droit de retrait, sans parler des arrêts maladie et des gardes d’enfants.

Mais que proposent les Carrefour, les Auchan et les autres ? De garantir à tous les salariés des conditions de travail plus sûres ? Sûrement pas !

On connaissait le salaire de la peur, la prime de 1 000€ pour faire venir travailler coûte que coûte [1]. Voilà maintenant que Monoprix fait passer des offres d’embauche aux salariés des magasins de vêtements (comme Zara ou Bershka), au chômage partiel depuis la fermeture des boutiques.Les dirigeants du groupe se cachent derrière leur prétendue « mission d’utilité publique », pour exposer à la contamination d’autres milliers de personnes. L’utilité publique, aujourd’hui, c’est d’abord de protéger la santé de tous ceux qui travaillent dans les commerces alimentaires !

(Crédit photo : Julien Paquin / aucune modification / https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fic...)