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DOSSIER : Cirque électoral aux États-Unis, l’envers du décor

Dans les entrepôts du secteur logistique, comme à l’usine

Mis en ligne le 10 novembre 2016 Convergences Monde

Dans un ouvrage récent [1], une sociologue américaine décrit les conditions de travail dans un entrepôt de Coca-Cola dans la banlieue d’Atlanta. Tous les travailleurs sont noirs, tout l’encadrement est blanc. Les salariés sont payés 11 $ de l’heure en arrivant, 13,40 $ quelques années plus tard, pour un travail très physique dans l’équipe de nuit. Mais le gros des troupes est formé d’intérimaires payés à la tâche, les « pullers », qui transportent les bouteilles des étagères aux palettes, à raison de 8,4 cents par caisse. Ceux-ci définissent chaque jour leur « pull quota », le nombre de caisses qu’ils doivent charger, et n’ont ni couverture sociale, ni horaire de travail. Pour atteindre leur « pull quota », certains doivent travailler onze à douze heures. Les salariés interrogés, intérimaires ou permanents, souffrent de blessures au dos, se plaignent d’être considérés « comme des machines » et décrivent leur lieu de travail comme « une plantation moderne ».


[1Tamara Draut, « Sleeping Giant : How the New Working Class Will Transform America » (Le Géant endormi, comment la nouvelle classe ouvrière va changer la politique), paru en 2016. Non traduit en français.

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Numéro 108, novembre 2016

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