L’ancien président Laurent Gbagbo a annoncé qu’il rentrerait dans son pays le 17 juin prochain. Il l’avait quitté en 2010 après avoir perdu l’élection présidentielle contre Alassane Ouattara. Après sa défaite, ses supporters avaient provoqué des massacres, plus de 3 000 morts, sans compter les blessés, les tentatives de meurtres, les viols, etc. Il avait d’abord été amnistié par son successeur en 2018, puis acquitté de « crimes contre l’humanité » par la Cour pénale internationale le 31 mars dernier. Elle avait estimé qu’il n’était pas au courant des méfaits commis par ses partisans. Ce qui avait entrainé des protestations de la Ligue internationale des droits de l’homme et de sa branche ivoirienne. Rappelons que ce sympathique personnage préside le Front populaire ivoirien et se dit même « de gauche ». Mieux vaut être sourd que d’entendre ça.
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