La mort du Docteur Li Wenliang, qui avait contracté le coronavirus en soignant un patient, a suscité beaucoup de colère en Chine.
Effectivement, ce premier lanceur d’alerte de l’épidémie de Coronavirus avait été convoqué par la police avec d’autres collègues, accusés de colporter des fausses rumeurs et sommés de se taire.
Au lieu d’entendre immédiatement les médecins et de prendre les mesures sanitaires en conséquence, le gouvernement chinois a fait taire les lanceurs d’alerte.
On en est, à l’heure où nous écrivons, à 40 000 personnes contaminées par le coronavirus et plus de 900 morts. En Chine comme ailleurs, le réflexe des dirigeants est de privilégier la bonne marche des affaires à la santé de la population.
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