Ce 7 décembre, le géant de l’immobilier chinois, Evergrande, a fait un « défaut de paiement ». Il n’a pas pu s’acquitter d’un remboursement d’intérêts se montant à 82,5 millions de dollars (73,1 millions d’euros). Cet empire industriel tentaculaire (immobilier, tourisme, loisirs, numérique, voiture électrique, etc.) emploie directement 200 000 personnes et, indirectement, 3,8 millions qui dépendent de ses activités et commandes. Il est également, et c’est là que le bât blesse, pourvu d’une dette colossale, 300 milliards de dollars (266 milliards d’euros) dont il ne peut même plus payer les intérêts. Si le gouvernement chinois ne le renfloue pas, il fera faillite, entraînant dans l’abîme, de proche en proche, d’autres entreprises. Il pourrait même être à l’origine d’une crise mondiale peut-être pire qu’en 2008.
Il est grand temps de se débarrasser d’un système économique où le sort de toute l’humanité est suspendu à un fil : le succès ou l’échec d’une poignée de capitalistes et spéculateurs irresponsables.
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