Au Chili, la dictature de Pinochet avait mis en place un système de retraites par capitalisation. C’est-à-dire une sorte de compte d’épargne qui risque de fondre avec l’inflation. Ce que rêve de faire Macron. Ce système est resté en place sous les gouvernements qui lui ont succédé.
Face aux difficultés de la population suscitées par la baisse d’activité liée à la crise du Covid, l’actuel gouvernement a autorisé les salariés à retirer jusqu’à 10 % de leur épargne. Puiser dans ce compte-retraite permet sans doute à quelques-uns de souffler un peu. Mais c’est évidemment un cadeau empoisonné, car leurs futures retraites seront diminuées d’autant.
Une retraite permettant de vivre décemment devrait être garantie à tous les travailleurs et non soumises aux aléas du capitalisme, au Chili comme ailleurs.
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