Calendrier, calendrier... des attaques et de la riposte
Mis en ligne le 8 mai 2018 Convergences Entreprises
- 8 février : une manifestation nationale des cheminots appelée par la CGT est reportée au 22 mars à cause des intempéries.
- 15 février : Jean-Cyril Spinetta remet son rapport au gouvernement.
- 24 février : au salon de l’agriculture, Macron recadre sèchement un cheminot et confirme la déclaration de guerre du gouvernement. La CGT agite la menace d’une grève « longue et dure ». La CFDT lance l’idée d’un départ en reconductible dès le 14 mars, beaucoup de cheminots pensent que l’appel au combat est lancé.
- 26 février : Édouard Philippe reprend à son compte l’essentiel des mesures préconisées par le rapport. L’assemblée adoptera le « pacte ferroviaire » par ordonnances d’ici fin juin. Les concertations avec les syndicats commencent dès le lundi qui suit.
- 15 mars : l’intersyndicale cheminote UNSA, CFDT, CGT, Sud-Rail annonce une grève « inédite », de 2 jours sur 5. Cafouillage sur la participation ou non de Sud-Rail à ces modalités.
- 22 mars : manifestation de 15 000 cheminots à Paris et des milliers d’autres en province. Les cortèges sont séparés de ceux de la fonction publique, appelés à manifester le même jour par un hasard du calendrier. Mais la journée est un succès à tout point de vue. C’est le début du mouvement étudiant et l’annonce d’un mouvement fort à la SNCF.
- 3 avril : début de la grève « calendrier syndical ». À l’heure où nous écrivons, les cheminots sortent juste de la 6e période de 48 heures.
- 19 avril : journée syndicale de grève et manifestation présentée comme interprofessionnelle, CGT et Solidaires, à laquelle les cheminots mais aussi les étudiants ont participé.
Mots-clés : SNCF