Plus de trois mois après son démarrage, la grève des services d’urgences continue de s’étendre.
Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, annonçait il y a dix jours une prime de 100 euros pour tout le personnel des urgences, hors médecins. Mais les grévistes veulent trois fois plus. Buzyn a aussi annoncé 15 millions d’euros pour des embauches… dans 600 services d’urgences ! Autant dire un verre d’eau sur un incendie. Certaines directions locales ont ajouté à cela des bouts de ficelle, mais jamais les lits supplémentaires dont les urgences ont besoin.
Les grévistes veulent amplifier la lutte. Le collectif inter-urgences et les organisations syndicales appellent l’ensemble des personnels de Santé, le 2 juillet, à la grève et à de nouvelles actions, ainsi qu’à une manifestation nationale à Paris. Il faut souhaiter que d’autres services entrent en grève eux aussi : c’est tout l’hôpital public qui a les mêmes problèmes !