Soignants et patients : nos vies valent plus que leur profit !
La troisième vague bat son plein… L’AP-HP est passée au niveau 2 du plan blanc, donc la déprogrammation a commencé, il y aurait plusieurs dizaines de clusters sur l’AP-HP, et les services se remettent à la séparation entre patients covid et non-covid…
Mais malgré tout cela, le sous-effectif est toujours criant. Tout comme la surcharge de travail qui va avec : les heures supplémentaires, les rappels, les réorganisations de service s’accumulent, et pour cause : alors même qu’on est en pleine épidémie, les postes ouverts ne sont même pas tous remplis ! La direction parle de renforcer l’intérim et s’apprête à remobiliser les étudiants pour venir combler les trous, mais à quelles conditions ? Payés au lance-pierre comme pour les premières vagues ? Eux-mêmes sont épuisés par les stages et les réquisitions successives !
Des embauches et du fric pour l’hôpital public !
Pas de pénurie quand il s’agit de nous culpabiliser
On se sent fliqué et accusé sur l’usage du matériel – changer suffisamment souvent de gants par exemple – au prétexte qu’il y en aurait bien assez, alors qu’il n’y a même plus de lingettes désinfectantes dans certains services ! Masques, surblouses et gants restent des denrées rares, qui manquent dans la plupart des hôpitaux et EPHAD… Sans parler des vaccins pour lesquels la déprogrammation et la suspension de l’ouverture des centres est toujours d’actualité.
Par contre, quand il s’agit d’installer côté Austerlitz des portiques tout neufs, totalement inutiles, pour obliger le personnel à badger à l’entrée et à la sortie, là la direction agit.
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