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Centre Hospitalier de Saint-Denis

Bulletin du 16 février 2021

16 février 2021 Brèves d’entreprise

On fait quoi le jour d’après ?

La vaccination de l’ensemble des travailleurs de la santé a commencé. Un vaccin, c’est censé provoquer une réaction immunitaire et le corps a besoin de repos. À Saint-Lô en Normandie, des services se sont retrouvés en difficulté de fonctionnement, car une partie du personnel a été clouée au lit… La solution ? Ne pas vacciner tout le personnel d’un même service en même temps surtout que les services sont déjà en sous-effectif.

Habillé-e-s pour un strip tease ?

L’élastique qui lâche, le tablier qui s’ouvre, la blouse qui s’effeuille… Non ce n’est pas un strip tease plus ou moins sordide, ce sont les équipements de protection que l’on nous fournit (enfin, quand on en a !). De quoi se demander quel est l’objectif ? Même un an après, on se sent à poil pour se protéger ! À poil pour travailler ! Il y a des dirigeants qui mériterait qu’on leur arrache la chemise comme l’avaient fait des salariés d’Air France en 2015 ! Et on leur filera notre blouse !

Pouvoir ignoble et justice de classe

Farida C., cadre de santé dans le 94, arrêtée à la manifestation des hospitaliers du 16 juin dernier passe en procès lundi 22 février à 9h pour « outrages » et « violences sans ITT » au Tribunal de Paris (porte de Clichy). C’est dégueulasse. Massivement diffusées par des vidéos et précisées par des témoignages, les violences qu’elle avait subies au moment de son interpellation avaient bien montré les choix de Macron : taper sur celles et ceux qui protestaient contre une politique austéritaire ayant laissé les structures de soin sans moyens face à la première vague. Trainée au sol et tabassée, elle avait également porté plainte contre les flics.

Elior, un appétit sans bornes

Les collègues d’Elior travaillent en sous-effectif (des effectifs prévus déjà faibles) depuis des mois sur les 2 sites de l’hosto. Ceux en poste s’épuisent à essayer de répondre aux demandes mais c’est impossible. Bien souvent en CDD, ils sont exploités avec la peur de perdre leur emploi. Et mieux, les stagiaires apprennent seul-e-s sur des postes vacants. De quoi engranger des profits supplémentaires sur le marché public pour ce grand groupe mondial. Dire non ensemble pour nos conditions de travail : un premier pas pour sortir de l’exploitation capitaliste.

Grèves de sages-femmes

Après une première grève nationale le 26 janvier, une deuxième journée de protestation a été organisée le 10 février. Problèmes en cause : les salaires et grilles salariales, la reconnaissance du métier, les conditions de travail. Selon une enquête du collège national des sages-femmes de juin 2020, 46 % des sages-femmes salariées du public disent souffrir d’une forme de burn-out (le plus souvent léger et heureusement !). Elles ont bien raison de dénoncer ces problèmes qui, à des degrés divers, concernent de nombreux travailleurs particulièrement dans les hôpitaux.

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