Alors que se poursuit le procès de Aung San Suu Kyi, l’ancienne cheffe du gouvernement birman qui risque plusieurs décennies de prison pour des accusations largement fantaisistes (importation illégale de talkies-walkies, sédition, corruption, fraude électorale…), l’Association d’aide aux prisonniers politiques a calculé que, depuis le coup d’État militaire du 1er février dernier, plus de 7 300 personnes ont été emprisonnées et 1 200 tuées. Et les arrestations se poursuivent au rythme de plusieurs dizaines par jour. Ce qui ne semble pas avoir découragé les oppositions au régime, tant civiles que militaires.
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