Mercredi 10 juin, un tout récent Collectif des précaires de l’hôtellerie, la restauration et l’événementiel (CPHRE) manifestait à Paris. L’un de ses membres a déclaré à Mediapart : « Nous sommes deux millions de travailleurs intermittents, du fleuriste qui va décorer une salle de mariage, en passant par l’hôtesse d’accueil à Roland-Garros, ou encore le cuisinier qui travaille en extra […]. Aujourd’hui, plus de 400 000 personnes en fin de droit ne touchent plus rien du tout. »
Les intermittents du spectacle bénéficient d’une prolongation de leurs droits au chômage, mais « pour nous, rien, silence et déni […]. Ce n’est pas de la jalousie, on lutte pour les mêmes droits. Ce que nous reprochons, c’est une politique gouvernementale qui désagrège le monde du travail. »