Les temps sont durs pour les marchands de canons tricolores. La Suisse a décidé au mois de juin d’acheter des F-35 américains plutôt que des avions Rafale. Grosse colère du côté de l’Élysée, qui vient d’annuler la rencontre prévue en novembre entre Emmanuel Macron et le président de la Suisse, Guy Parmelin, sans doute par mesure de rétorsion.
Le marché des engins de mort est un des derniers sur lesquels l’industrie de l’hexagone est encore compétitive, mais la bagarre est rude pour les placer. Ce n’est pourtant pas faute d’un lobbying agressif qui met généralement en avant les tests effectués par l’armée française, en particulier au cours de ses aventures militaires en Afrique. Il existe même un petit logo indiquant aux acheteurs potentiels, dans les salons de l’armement, qu’un matériel a déjà « fait ses preuves ». Sans compter bien sûr les commissions et rétro-commissions sous toutes leurs formes. Le problème est que les concurrents utilisent les mêmes méthodes et notamment que les engins américains sont eux aussi testés aux quatre coins du monde.
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