Jeudi 30 décembre, Élie Domota, un des dirigeants de la mobilisation en Guadeloupe, a été arrêté et mis en garde à vue suite à une manifestation. Alors qu’il s’est pris du gaz lacrymogène en plein visage, c’est lui qui devra comparaître pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique »…
L’État français répond par la répression à la mobilisation qui se poursuit aux Antilles. De quoi renforcer la détermination de tous ceux qui dénoncent l’absence d’accès à l’eau potable, le chômage des jeunes, le coût élevé de la vie et l’obligation vaccinale comme moyen de répression des salariés. De nouvelles mobilisations sont annoncées début janvier.
Mots-clés : Guadeloupe