Dimanche dernier, une manifestation était organisée à Rouen pour faire entendre la colère des habitants et victimes des cinq régions concernées par l’incendie de l’usine Lubrizol il y a deux ans. Et pour cause, en juillet, une étude a démontré l’existence de pics de pollution jusqu’à quarante kilomètres autour de Rouen, ainsi que la présence de produits toxiques, en particulier des hydrocarbures, toujours bien plus élevée qu’avant 2019.
L’entreprise, mise en examen depuis juin, est aussi à l’origine d’un incendie il y a quatre mois dans l’Illinois aux États-Unis. Pour certains, ces catastrophes sont des « accidents ». Pourtant, ces événements ne sont pas une fatalité, à condition de mettre des moyens et du personnel pour garantir la sécurité des travailleurs et des populations.
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