Annalena Baerbock, leader des Verts allemands et candidate possible en septembre prochain à la succession d’Angela Merkel comme chancelière, a un coup de blues. Non pour avoir raboté son programme afin de le rendre compatible avec celui des conservateurs avec lesquels elle espère former une coalition. Mais pour avoir quelque peu enjolivé son CV en s’inventant des diplômes qu’elle aurait obtenus et des postes qu’elle aurait occupés.
Comme elle est « réaliste », comme le dit son ami Daniel Cohn-Bendit, elle est donc prête à faire quelques compromis avec la vérité. Une nouvelle façon de faire de la politique qui ressemble bigrement à l’ancienne.
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