Au bout de 15 semaines consécutives de mobilisation contre l’armée qui s’accroche au pouvoir depuis la chute de Bouteflika, les manifestants ont obtenu l’annulation de l’élection présidentielle prévue le 4 juillet. Pour les généraux, les élections devaient servir de nouveau tremplin pour placer l’un de leurs hommes de paille au pouvoir ; mais la détermination des jeunes et des travailleurs, qui étaient encore des milliers à manifester vendredi dernier, les a fait une nouvelle fois reculer. Les dirigeants actuels ne valent pas mieux que ceux d’hier, et les Algériens ont bien raison d’exiger : « système dégage » !
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