Pour faire face à la crise énergétique l’Autorité de sûreté nucléaire a autorisé quatre centrales nucléaires – celles de Goldfech en Tarn-et-Garonne, de Saint-Alban en Isère, du Blayais en Gironde et de Bugey dans l’Ain – à rejeter dans les fleuves et les rivières à une température supérieure à celle prévue par les textes légaux en vigueur l’eau utilisée pour refroidir leurs circuits. Dans la pratique cela signifie que la température de cette eau pourra atteindre jusqu’à 30 degrés ce qui risque d’avoir un effet catastrophique sur la faune et la flore aquatiques. Comme le disait Macron le 17 avril dernier : « La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas ». Ça commence mal.
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